Увлекательный
Французский:
Мастер-Класс Интенсивного Чтения
на французском языке

автор Ирина Арамова   https://at-french.ru

 

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Or, sous le porche, assis sur un banc de pierre surmonté d’une niche ogivale, un enfant était endormi, un enfant couvert d’une robe de laine blanche, et pieds nus, malgré la froidure. Ce n’était point un mendiant, car sa robe était propre et neuve, et, près de lui, sur le sol, on voyait, liés dans une serge, une équerre, une hache, une bisaiguë, et les autres outils de l’apprenti charpentier. Éclairé par la lueur des étoiles, son visage aux yeux clos avait une expression de douceur divine, et ses longs cheveux bouclés, d’un blond roux, semblaient allumer une auréole autour de son front. Mais ses pieds d’enfant, bleuis par le froid de cette nuit cruelle de décembre, faisaient mal à voir.

lques-uns même, fils des plus gros notables de la ville, jetèrent sur ce vagabond un regard où se lisait tout le mépris des riches pour les pauvres, des gras pour les maigres.

Mais le petit Wolff, sortant de l’église le dernier, s’arrêta tout ému devant le bel enfant qui dormait.
– « Hélas ! se dit l’orphelin, c’est affreux ! Ce pauvre petit va sans chaussures par un temps si rude... Mais, ce qui est encore pis, il n’a même pas, ce soir, un soulier ou un sabot à laisser devant lui, pendant son sommeil, afin que le petit Noël y dépose de quoi soulager sa misère ! »
Et, emporté par son bon cœur, Wolff retira le sabot de son pied droit, le posa devant l’enfant endormi, et, comme il put, tantôt à cloche-pied, tantôt boitillant et mouillant son chausson dans la neige, il retourna chez sa tante.
– « Voyez le vaurien ! s’écria la vieille, pleine de fureur au retour du déchaussé. Qu’as-tu fait de ton sabot, petit misérable ? »
Le petit Wolff ne savait pas mentir, et bien qu’il grelottât de terreur en voyant se hérisser les poils gris sur le nez de la mégère, il essaya, tout en balbutiant, de conter son aventure.
Mais la vieille avare partit d’un effrayant éclat de rire.
– « Ah ! Monsieur se déchausse pour les mendiants ! Ah ! Monsieur dépareille sa paire de sabots pour un va-nu-pieds !... Voilà du nouveau, par exemple !... Eh bien, puisqu’il en est ainsi, je vais laisser dans la cheminée le sabot qui te reste, et le petit Noël y mettra cette nuit, je t’en réponds, de quoi te fouetter à ton réveil... Et tu passeras la journée de demain à l’eau et au pain sec... Et nous verrons bien si, la prochaine fois, tu donnes encore tes chaussures au premier vagabond venu ! »
Et la méchante femme, après avoir donné au pauvre petit une paire de soufflets, le fit grimper dans la soupente où se trouvait son galetas. Désespéré, l’enfant se coucha dans l’obscurité et s’endormit bientôt sur son oreiller trempé de larmes.
Mais, le lendemain matin, quand la vieille, réveillée par le froid et secouée par son catarrhe, descendit dans sa salle basse, – ô merveille ! – elle vit la grande cheminée pleine de jouets étincelants, de sacs de bonbons magnifiques, de richesses de toutes sortes ; et, devant ce trésor, le sabot droit, que son neveu avait donné au petit vagabond, se trouvait à côté du sabot gauche, qu’elle avait mis là, cette nuit même, et où elle se disposait à planter une poignée de verges.
Et, comme le petit Wolff, accouru aux cris de sa tante, s’extasiait ingénument devant les splendides présents de Noël, voilà que de grands rires éclatèrent au dehors. La femme et l’enfant sortirent pour savoir ce que cela signifiait, et virent toutes les commères réunies autour de la fontaine publique. Que se passait-il donc ? Oh ! Une chose bien plaisante et bien extraordinaire ! Les enfants de tous les richards de la ville, ceux que leurs parents voulaient surprendre par les plus beaux cadeaux, n’avaient trouvé que des verges dans leurs souliers.

Alors, l’orphelin et la vieille femme, songeant à toutes les richesses qui étaient dans leur cheminée, se sentirent pleins d’épouvante. Mais, tout à coup, on vit arriver M. le curé, la figure bouleversée. Au-dessus du banc placé près de la porte de l’église, à l’endroit même où, la veille, un enfant, vêtu d’une robe blanche et pieds nus, malgré le grand froid, avait posé sa tête ensommeillée, le prêtre venait de voir un cercle d’or, incrusté dans les vieilles pierres.
Et tous se signèrent dévotement, comprenant que ce bel enfant endormi, qui avait auprès de lui des outils de charpentier, était Jésus de Nazareth en personne, redevenu pour une heure tel qu’il était quand il travaillait dans la maison de ses parents, et ils s’inclinèrent devant ce miracle que le bon Dieu avait voulu faire pour récompenser la confiance et la charité d’un enfant.
François Coppée


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Or, sous
le porche, assis sur un banc de pierre surmonté d’une niche ogivale,

un enfant
était endormi,
un enfant
couvert d’une robe de laine blanche, et pieds nus, malgré la froidure.
Ce
n’était
point un
mendiant
, car sa
robe
était propre et
neuve, et, près de lui, sur le sol, on

voyait
, liés dans une serge,
une équerre, une hache, une bisaiguë,
et
les
autres
outils
de l’apprenti charpentier. Éclairé par la lueur des étoiles, son

visage aux yeux
clos
avait
une expression de douceur divine, et ses longs

cheveux bouclés,
d’un blond roux,
semblaient allumer une auréole autour
de son front. Mais ses
pieds
d’enfant, bleuis par le froid de cette nuit
cruelle de décembre,
faisaient
mal à
voir.

Les écoliers,
si bien vêtus et chaussés pour l’hiver,

passèrent
indifférents devant l’enfant inconnu ;

quelques-uns
même
, fils
des plus gros notables de la ville,

jetèrent
sur ce vagabond un regard où

se lisait

tout le mépris
des riches pour les pauvres, des gras pour les maigres.

 

Итак, под портиком,
сидящий на каменной скамье, под огивальной нишей арки, ребенок спал;
ребенок, укрытый белым шерстяным платьем и с голыми ножками, несмотря на
обморожение. Это был вовсе не нищий, т.к.
его платье
было чистое и новое, и возле него на земле были видны
положенные в
ангорку угломер, топор, плоские ножницы и другие инструменты ученика
плотника.

  Освещенное отблеском звезд его лицо с закрытыми
глазами выражало божественную мягкость, его длинные кудрявые волосы рыжего
блондина казались освещенными ореолом вокруг лба.

  Но на ноги ребенка, посиневшие от холода этой ночи
жестокого декабря, было больно смотреть. Школьники, так хорошо одетые и
обутые для зимы, проходили безразличными перед неизвестным ребенком;
некоторые даже, сын одного из наиболее крупных представителей власти города,
бросали на этого бродягу взгляд, в котором читалось все презрение богатых к
бедным, толстых к худым.

 

Mais
le
petit
Wolff,
sortant de l’église le dernier,

s’arrêta
tout ému devant le bel enfant qui

dormait.

– « Hélas
!
se dit
l’orphelin,
cest
affreux
!
Ce
pauvre
petit
va
sans chaussures par un temps si rude... Mais,

ce qui
est
encore pis,
il
na
même
pas, ce soir, un soulier ou un sabot
à laisser devant lui, pendant son sommeil, afin que

le
petit Noël y
dépose
de quoi
soulager
sa misère ! »

Et,
emporté
par son bon cœur,
Wolff
retira
le sabot de son pied droit, le

posa
devant l’enfant endormi, et, comme

il
put,
tantôt à cloche-pied, tantôt boitillant et mouillant son chausson dans la
neige,
il
retourna
chez sa tante.

– «
Voyez
le vaurien !
s’écria
la vieille,
pleine de fureur au retour du déchaussé. Qu’
as-tu
fait
de ton sabot,
petit
misérable
? »

 

Но маленький Уольф, выходящий из церкви последний,
остановился весь взволнованный перед прекрасным ребенком, который спал. 
«Увы!, - сказал сирота, это ужасно! Этот бедный малыш без обуви в такое
суровое время… Но то, что еще хуже, у него нет даже в этот вечер ботинка или
сабо, поставленного перед ним на время сна, чтобы
Пёти Ноэль принес туда что-то, чем бы утешить его нищету!»

 Увлекшись своим добрым сердцем, Уольф снял сабо со
своей правой ноги, поставил его перед спящим ребенком и, как мог, то на
одной ноге, то прихрамывая и промокая в своем ботинке на снегу, вернулся к
своей тете.

 «Смотрите какой негодяй!, - воскликнула старуха,
полная гнева,  вокруг босого. Что ты сделал со своим
сабо, несчастный малыш?»

 

Le petit Wolff
ne
savait
pas mentir,
et bien qu’
il
grelottât
de terreur en voyant se hérisser les poils gris sur le nez de la mégère,
il
essaya, tout en
balbutiant, de
conter
son aventure.

Mais
la vieille avare
partit
d’un effrayant éclat de rire.

 

Маленький Уольф не мог обманывать, и хотя он дрожал
от ужаса, видя поднимающиеся серые волоски
на носу мегеры, он пытался бормоча рассказывать свое приключение.

Но старая скупая исходила ужасом разразившегося
смеха.

 

– « Ah !
Monsieur
se déchausse
pour les mendiants ! Ah !

Monsieur

dépareille
sa paire de sabots pour un va-nu-pieds !... Voilà du nouveau, par exemple
!... Eh bien, puisqu’
il
en
est
ainsi,
je
vais laisser
dans la cheminée le sabot
qui
te
reste,
et
le petit Noël
y
mettra
cette nuit,
je
t’en
réponds,
de
quoi
te
fouetter
à ton réveil... Et
tu
passeras
la journée de demain à l’eau et au pain sec... Et

nous
verrons
bien si, la prochaine fois,
tu
donnes
encore tes chaussures au premier vagabond venu ! »

Et la méchante
femme
, après
avoir donné
au pauvre petit
une paire
de soufflets, le
fit grimper
dans la soupente où
se
trouvait

son galetas.
Désespéré,
l’enfant
se coucha
dans l’obscurité et
s’endormit
bientôt sur son oreiller trempé de larmes.

 

«А! Господин разувается
для нищих! А! Господин оставляет свою пару сабо для
бро-дя-ги!.. Вот снова, например!.. Итак, так как он все такой же, я
собираюсь оставить в камине сабо, которое у тебя осталось и Пёти Ноэль туда
положит этой ночью,  я тебе это отвечаю,  то, что тебя отхлестает после
твоего пробуждения…И ты проведешь завтрашний день с водой и черствым хлебом…
И мы увидим, в следующий раз отдашь ли ты еще свою обувь первому пришедшему
бродяге.!» И плохая женщина, дав бедному маленькому пару пощечин, заставила
его подниматься на антресоль, где находилась его
лачуга.  Отчаявшись, ребенок лег спать в темноте и скоро заснул на своей
подушке, промокшей от слез.

 

Mais, le
lendemain matin, quand
la
vieille
,
réveillée
par le froid et secouée par son catarrhe,

descendit
dans sa salle basse, – ô merveille ! –

elle
vit
la grande cheminée pleine de jouets étincelants, de sacs de bonbons
magnifiques, de richesses de toutes sortes ; et, devant ce trésor, le sabot
droit, que
son neveu
avait donné
au petit vagabond,
se trouvait
à côté du sabot gauche, qu’
elle
avait mis
là, cette nuit même, et où
elle
se disposait
à
planter
une poignée de verges.

Et, comme
le petit Wolff,
accouru
aux cris de sa
tante,
s’extasiait
ingénument devant les splendides présents de Noël, voilà que de grands
rires
éclatèrent
au dehors.
La femme
et
l’enfant
sortirent
pour
savoir
ce que
cela
signifiait,
et
virent
toutes les commères réunies autour de la fontaine publique. Que

se passait-il
donc ? Oh !
Une chose
bien plaisante et bien extraordinaire !

Les enfants
de tous les richards de la ville, ceux que

leurs parents
voulaient
surprendre
par les plus beaux cadeaux,
navaient
trouvé
que des verges dans leurs
souliers.

 

Но на следующее утро, когда старуха, проснувшись от
холода и потрясенная своим катаром, спустилась в свой нижний зал, - о чудо!
– она увидела большой камин, полный сверкающих игрушек, сумки великолепных
конфет, всевозможных богатств; и перед этим сокровищем правый сабо, который
ее племянник отдал маленькому бродяге, оказался рядом с левым сабо, который
она разместила там этой же ночью, куда она готовилась положить кучку
прутьев.  Как маленький Уольф, прибежавший на крик своей тети, простодушно
восхищался блестящими подарками
Ноэля, так большой смех взорвался снаружи. Женщина и ребенок вышли, чтобы
узнать, что это значило и увидели всех сплетниц, собравшихся вокруг
общественного фонтана.  Итак, что произошло?
О! Одна очень приятная и очень необычная
вещь! Дети всех богачей города, те, кого их родители хотели удивить самыми
лучшими подарками, нашли только прутики в своих ботинках.

 

Alors,
l’orphelin et la vieille femme,
songeant à toutes les richesses

qui
étaient
dans leur cheminée,
se
sentirent
pleins
d’épouvante. Mais, tout à coup,

on
vit arriver
M. le curé, la figure bouleversée. Au-dessus du banc placé près de la porte
de l’église, à l’endroit même où, la veille,

un enfant,
vêtu d’une robe blanche et pieds nus, malgré le grand froid,

avait posé
sa tête ensommeillée,
le prêtre
venait de voir
un cercle d’or, incrusté dans les vieilles pierres.

Et
tous
se signèrent
dévotement, comprenant que
ce
bel enfant
endormi, qui
avait
auprès de lui des outils de
charpentier,
était
Jésus de Nazareth en personne,
redevenu pour une heure tel qu’
il
était
quand
il
travaillait
dans la maison de ses parents, et
ils
s’inclinèrent
devant ce miracle que
le bon
Dieu

avait voulu faire
pour
récompenser
la confiance et la charité d’un
enfant.

 

Тогда сирота и старая женщина, 
думая обо
всех богатствах,
которые были в их камине, почувствовали сильный страх. Но внезапно увидели
появление М. лё кюре, потрясенного на лице. Выше скамьи, размещенной возле
церковной двери, в том самом месте, где накануне ребенок, укутанный в белое
платье, с босыми ногами, несмотря на большой холод, лежащий со спящей
головой, священник увидел круг золота, инкрустированный в старые камни.

 И все подписались…, понимая что этот прекрасный
спящий ребенок, имевший при себе инструменты плотника, был Иисус из Назарета
собственной персоной, ставший снова на час таким, каким он был, когда
работал в доме своих родителей, и они склонились перед этим чудом, которое
Бог хотел сделать, чтобы вознаградить веру и милосердие ребенка.


Or, sous le
porche, assis sur un banc de pierre surmonté d’une niche

ogivale, un
enfant
était endormi,
un enfant couvert
d’une robe de laine
blanche, et pieds nus, malgré la froidure.
Ce n’était point un mendiant,
car sa
robe était
propre et neuve, et, près de lui, sur le sol,
on voyait,
liés dans une serge, une équerre, une hache, une
bisaiguë, et les autres outils de l’apprenti charpentier
.
Éclairé par la lueur des étoiles,
son visage aux
yeux clos
avait
une expression de douceur divine, et
ses longs
cheveux bouclés,
d’un blond roux
, semblaient
allumer une
auréole autour de son front.
Mais
ses pieds d’enfant,
bleuis par le froid de cette nuit cruelle de
décembre
, faisaient
mal à voir.
Les écoliers, si
bien vêtus et chaussés pour l’hiver
,
passèrent
indifférents devant l’enfant
inconnu
; quelques-uns
même, fils
des plus gros notables
de la ville,
jetèrent
sur ce vagabond un regard où se
lisait tout le mépris des riches pour les pauvres, des gras pour les
maigres.

Mais le petit
Wolff
, sortant de l’église le dernier,
s’arrêta tout
ému devant le bel enfant qui dormait.

« Hélas !
se dit
l’orphelin,
cest
affreux ! Ce
pauvre petit
va
sans chaussures par un temps si rude...
Mais, ce
qui est
encore pis, il
n’a même
pas, ce soir, un soulier ou un sabot à laisser
devant lui, pendant son sommeil, afin
que
le petit Noël y
dépose de
quoi
soulager
sa misère ! »
Et, emporté par son bon cœur
, Wolff
retira le
sabot de son pied droit,
le posa
devant l’enfant endormi, et, comme
il put,
tantôt à cloche-pied,
tantôt boitillant et mouillant son chausson dans
la neige,
il
retourna chez
sa tante.
– « Voyez
le vaurien !
s’écria
la vieille,
pleine de fureur au retour du déchaussé.
Quas-tu
fait de ton
sabot
, petit misérable ? »
Le petit Wolff ne
savait
pas mentir,
et bien quil
grelottât
de terreur en voyant
les se hérisser poils
gris sur le nez de la mégère,
il essaya,
tout en balbutiant, de
conter
son aventure.
Mais la vieille
avare partit
d’un effrayant éclat de rire.
– « Ah ! Monsieur
se déchausse
pour les mendiants ! Ah
! Monsieur
dépareille sa
paire de sabots pour un va-nu-pieds !...

Voilà du
nouveau,
par exemple !...
Eh bien, je vais laisser
dans la cheminée le sabot qui te reste, et
le petit Noël y
mettra cette
nuit
, je
t’
en
réponds
, de quoi te
fouetter à
ton réveil
... Et
tu passeras
la journée de demain à l’eau et au pain
sec... Et
nous
verrons bien
si, la prochaine fois,
tu
donnes encore
tes chaussures au premier vagabond venu ! »

Et la
méchante femme,
après
avoir donné
au pauvre petit une paire de soufflets, le
fit grimper
dans la soupente où
se trouvait
son galetas.
Désespéré,
l’enfant
se coucha
dans l’obscurité et
s’endormit
bientôt sur son oreiller trempé de larmes.
Mais, le lendemain matin, quand
la vieille,
réveillée par
le froid et
secouée
par son catarrhe,
descendit
dans sa salle basse
, – ô merveille !
elle vit
la grande cheminée pleine de jouets étincelants,
de sacs de bonbons magnifiques, de richesses de toutes sortes

; et, devant ce trésor,
le sabot droit,
que son
neveu
avait donné
au petit vagabond,
se trouvait à
côté du sabot gauche,
qu’elle
avait mis ,
cette nuit même, et où
elle se
disposait à
planter
une poignée de verges.
Et, comme le
petit Wolff
, accouru aux cris de sa tante,
s’extasiait
ingénument devant les splendides présents de Noël
,
voilà que de
grands rires
éclatèrent
au dehors. La
femme
et
l’enfant
sortirent
pour savoir ce
que cela
signifiait
, et
virent toutes
les commères réunies autour de la fontaine publique.

Que se passait-il
donc ?
Oh
! Une chose
bien plaisante et bien extraordinaire !
Les enfants de
tous les richards de la ville,
ceux
que leurs parents
voulaient
surprendre
par les plus beaux cadeaux,
n’avaient trouvé
que des verges dans leurs
souliers.

Alors, l’orphelin
et la vieille
femme
, songeant à toutes les richesses
qui étaient dans leur cheminée
, se
sentirent
pleins d’épouvante.
Mais, tout à coup,
on vit
arriver M. le curé, la figure bouleversée.
Au-dessus du banc placé près de la porte de
l’église,
à l’endroit même où, la veille,
un enfant, vêtu
d’une robe blanche et pieds nus, malgré le grand froid
,
avait posé
sa tête ensommeillée,
le prêtre venait
de voir un
cercle d’or,
incrusté dans les vieilles
pierres.

Et tous
se signèrent
dévotement, comprenant que
ce bel enfant
endormi, qui
avait
auprès de lui des outils de
charpentier
, était
Jésus de Nazareth en personne,
redevenu pour une heure tel quil
était quand
il travaillait
dans la maison de ses parents, et
ils s’inclinèrent
devant ce miracle que
le bon Dieu avait
voulu faire
pour
récompenser
la confiance et la charité
d’un enfant.
François Coppée


 

 

 

 

 

А между тем , под
портиком, сидя на каменной скамейке, возвышавшейся в одной готической нише,
спал один ребенок,

ребенок укрытый 
шерстяным белым платьем, и голыми ногами,

несмотря на  холод. Это
вовсе не был  нищий, так как  его платье было чистым  и новым, и , около
него ,на земле, видели, связанные в саржу, угольник, топор, и другие
инструменты ученика плотника. Освещенное  слабым светом звезд, его лицо с
закрытыми глазами  имело выражение  божественной кротости, и его длинные
вьющиеся волосы, светло-рыжие, казались освещенным  ореолом  вокруг его лба.
Но ноги ребенка, синие от холода этой жестокой декабрьской ночи , плохо
выглядели .

 Ученики, так хорошо
одетые и обутые на зиму, проходили безразличные  перед неизвестным ребенком;
некоторое  даже, сыновья  наиболее влиятельных лиц  города, бросали на этого
бродягу  взгляд, где  читалось  все презрение  богатых на  бедных, жирных на
худых.

   Но маленький Уольф,
выходивший из церкви последним, остановился весь взволнованный перед 
красивым ребенком, который спал.

 «Увы! подумал сирота,
это ужасно! Этот бедный малыш ходит без  обуви  в такую суровую погоду … Но,
что еще хуже, у него нет даже , сегодня вечером , туфли или  башмака
оставленной  перед ним , на время его сна, для того чтобы туда положили
рождественский подарок, чтобы  облегчить его страдания!»

  И, увлеченный своим
добрым сердцем, Уольф снял  башмак со своей правой ноги, поставил его перед
 спящим ребенком, и , когда он положил, то  на одной ноге, то  прихрамывая
и  смачивая свой тапочек в снегу, он возвратился  к своей тете.

 « Посмотрите на
бездельника!  Воскликнула старуха, полная бешенства  по  возвращении
босоного. Что ты сделал  со своим башмаком, жалкий бедняга ?»

     Маленький Уольф  не
умел обманывать , и хотя он дрожал от  ужаса видя ощетинившиеся седые волосы
на носу злой женщины ,

он  попытался , весь
запинаясь, рассказать о своем приключении. 

 Но скупая старуха
разразилась  ужасным взрывом хохота.

  « Ах! Господин 
разувается для нищих! Ах! Господин  разрознил свою пару башмаков для
босоногих! … Вот  новость, надо же !...

Ну что ж,  поскольку 
это так, я сейчас оставлю у камина башмак, который у тебя остался, и туда
положат рождественский подарок     этой ночью, я  тебе обещаю, что отстегаю 
тебя как проснешься…

И ты проведешь
завтрашний  день на воде и на сухом хлебе…

И мы увидим  , в
следующий раз, дашь  ли ты еще свою обувь  первому босому бродяге!»  

 И злая женщина, после
того, как дала бедному малышу пару  оплеух, заставила его влезть в чулан под
лестницей, где находилась его конура. Отчаявшийся, ребенок  лег в темноте и
скоро уснул на  своей подушке мокрой от слез.

 Но, на другой день,
когда старуха, разбуженная холодом и  встряхнувшая свой катар, спустилась в
невысокий зал,- о чудо !-

 Она увидела  большой
камин полный  блестящих игрушек,  мешки

замечательных конфет,
всевозможные богатства ; и , перед этими ценностями , правый башмак, который
ее племянник давал маленькому бродяге, находящийся возле левого башмака,
который она  положила тут, этой же ночью, и куда она собиралась  воткнуть 
пучок прутьев. И ,так как маленький Уольф, прибежавший на крик  своей тети,
простодушно  пришел в восторг перед   великолепным настоящим Рождеством, вот
что за громкий смех раздавался снаружи. Женщина и ребенок  вышли, чтобы
узнать, что это значит, и повернули ко всяким кумушкам , собравшимся вокруг
уличного фонтана. Что же произошло ? О !  Одна вещь очень  приятная и очень
необыкновенная!  Дети всех богатеев  города,

те, которых их родители
хотели удивить  самыми красивыми  подарками, находили только  прутья в
своих  ботинках.

 В это время , сирота и
старая женщина, думающие обо всех богатствах, которые были в их камине,
почувствовали  себя полные страха . Но , вдруг увидели  приближающегося 
священника  с взволнованным лицом. Над  скамьей , расположенной около двери
в церковь, в месте, там,  где накануне , один ребенок, одетый в белое платье
и с босыми ногами, несмотря на  сильный мороз, положил свою сонную голову,
священник  только что увидел золотой круг, инкрустированный  в старые камни.

И все набожно
крестились, понимая, что этот прекрасный  спящий  ребенок, возле которого 
были  рядом плотничьи  инструменты, был  сам Иесус из Назарета, ставший на
один час таким, каким он был ,когда  он работал в доме своих родителей, и
они склонялись перед этим чудом, которое добрый Бог  захотел сделать  ,чтобы
наградить  веру и милосердие  одного ребенка.

Замечательно потрудились!
Вечером еще раз постарайтесь вспомнить мысленно если не весь текст, то
хотя бы запомнившиеся фразы.
Представьте себе того, кому Вы рассказываете, и вперед!
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